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Cyclisme : Paris-Roubaix 1988

 

Crée en 1896, Paris-Roubaix est l'une des plus anciennes courses cyclistes. La célèbre épreuve qui partait autrefois de Paris s'élance désormais de Compiègne (Oise) depuis 1977. Baptisée l'Enfer du Nord, elle emprunte à  chaque édition des secteurs pavés souvent décisifs. En 1988, j'ai eu la chance de pouvoir suivre cette classique

en ligne prestigieuse.

 

 

 

Un départ donné à Compiègne (Oise)

 

Longue de 266 kilomètres, l’édition 1988 de la grande classique « Paris-Roubaix » avait rassemblé 194 coureurs dont seulement 75 d’entre eux ont franchi la ligne d’arrivée. Traditionnellement depuis 1977, c’est devant le château de Compiègne (Oise) qu’est donné le départ de l’épreuve devant un bon milliers de spectateurs.

Journaliste et écrivain satirique, François Cavanna décédé en janvier 2014 était également un passionné de cyclisme.

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Ancien coureur, Alain Gallopin a travaille chez Système U comme kinésithérapeute. auprès de l'équipe de Laurent Fignon.

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Un incident favorable à Dirk De Mol

 

Plus loin, le Suisse Thomas Wegmuller imposa une violente accélération que seul Dirk De Mol pu contrer. Pour ces deux coureurs, l'affaire était entendue. Derrière, Laurent Fignon et Marc Sergeant ont vainement tenté de rejoindre les hommes de tête. Mais il était déjà trop tard. Devant, un sac plastique est venu se coincer dans le dérailleur de Wegmuller. Dès lors, De Mol avait course gagné. En franchissant la ligne d'arrivée, le coureur belge devançait son compagnon d'échappée de 2 minutes.

 

Vainqueur inattendu de la 86ème édition de Paris-Roubaix, le Belge Dirk Demol (ADR-Mini Flat-Ioc) a devancé Thomas Wegmüller et Laurent Fignon.

 

 

Des secteurs pavés ensoleillé

 

Chaque année, les secteurs pavés qui font la renommée de la course connue également sous le nom d’Enfer du Nord font la différence. De plus, si la pluie s’invite à la fête, les chutes y sont nombreuses et déterminantes. Le  dimanche 10 avril 1988, c’est un franc soleil qui a dominé l’épreuve avec des nuages de poussière omniprésents dans les chemins pavés empruntés par les coureurs.

 

 

Malgré d'imposants nuages de poussière, les secteurs pavés de ont une nouvelle fois attiré la foule des grands jours.

 

La tranchée de Wallers-Arenberg décisive

 

Dans la tranchée de Wallers-Arenberg, la tête de la course avec ses treize coureurs partis dès le 26ème kilomètre ne comptait plus que cinq minute d'avance sur le gros de la troupe dynamisé par Laurent Fignon. Au fil du célèbre obstacle, le groupe des 13 échappés a explosé pour se réduire à sept coureurs avec Wegmuller, De Mol, Van Rijnen, Veldscholten, Joho, Peiper et Boucanville. Ces deux derniers allaient céder un peu plus tard, alors qu'il ne restait que 65 kilomètres à accomplir.

 

  

L'un des passages les plus difficiles de ce 86ème Paris-Roubaix.

D'anciens champions observent ici une moto suiveuse avec Jan Raas, à gauche, Robert Mintkiewicz au centre, Jan Janssen et Joop Zoetemelk à droite.

Beaucoup de monde sur la place du Château de Compiègne (Oise) pour assister au départ du 86ème Paris-Roubaix.

Sur les 194 engagés, seulement 75 coureurs parviendront à franchir la ligne d’arrivée

Très  déçu par la tournure de la course, Laurent Fignon avait tout de même terminé  la 3ème place.

 

 

Une victoire surprise

 

Côté sportif, ce Paris-Roubaix 1988 restera comme une édition atypique. En effet, la victoire finale est revenue au Belge Dirk De Mol, un coureur sans grade chargé habituellement de jouer les « domestiques » dans les pelotons. Succédant à l'Irlandais Sean Kelly au palmarès de l'Enfer du Nord, De Mol ne s'attendait sûrement pas à pareil fête en ce dimanche 10 avril.   

 

  

 

 

Un rêve de gosse qui s’est réalisé

 

Passionné par le cyclisme depuis mon plus jeune âge, j'avais toujours souhaité suivre l'une de ces grandes épreuves internationales convoitées par les plus grands champions. Vers la fin des années 80, j'ai fais la connaissance de Guy Caput, le fils de Louis Caput, le directeur sportif d'un certain Raymond Poulidor. Il était alors rédacteur en chef de « La France Cycliste », la revue de la Fédération Française de Cyclisme qui a cessé de paraître en avril 2014. Après avoir assuré différents reportages photos pour sa revue, Guy Caput m'a proposé, en avril 1988, de couvrir « Paris-Roubaix ». Bien évidement, j'ai tout de suite accepté, réalisant ainsi un rêve de gosse. Cette expérience très enrichissante est l'un des souvenirs les plus marquants de ma carrière.

Bernard Gaudin - Novembre 2022

Photos : Bernard Gaudin

Avril 1988

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